Opération Noël !

Ils s’appellent Karine et Ludovic. Leur mission : explorer un espace parapharmacie à la recherche de cadeaux de Noël pour toute la famille. Parviendront-ils à tenir leur budget de 200 € chacun ? Pour le savoir, A Mes Kôtés les a suivis dans une pharmacie de l’ouest. Reportage en images.

« Grâce à la diversité des produits qu’il contient, ce coffret d’échantillons Nuxe permettra à ma maman de prendre soin de sa peau, de ses mains, de ses ongles… Bref, de prendre soin d’elle ! Et en plus il est joliment présenté. » Environ 60 €.

« Pour mon papa, j’ai misé sur un diffuseur d’huiles essentielles Tony. Il est joli, moderne, assez classe et il se fondra parfaitement dans l’ambiance à la fois studieuse et agréable de son bureau. Quant à son tarif, il est tout à fait correct ! » Environ 30 €

« Mon fils a 17 ans, il est donc en pleine adolescence, un âge où l’apparence et la séduction comptent énormément. Du coup, je lui ai pris un parfum Italian Spirit Bi.es et des lunettes solaires polarisées dont je trouve le style plutôt réussi. Si avec ça il n’arrive pas à conclure ! (rires) » Environ 30 €.

« Ma fille va être sacrément gâtée ! J’avoue que j’ai un peu craqué… Avec une brume pailletée Glitter Mist, des ongles en gel autocollants Up-Up (ultra-tendance) et un coffret de 3 eaux de parfum Solinotes. J’ai même ajouté deux petits vernis à ongles Vitry, d’autant plus que le 3e était offert et qu’il va faire un joli cadeau… pour sa maman ! (rires) » Environ 70 € au total.

« Ce parfum Solinotes au thé matcha devrait plaire à mon chéri ! Il est léger, subtil, idéal pour cette période d’été austral. Et puis, ça fait toujours plaisir d’avoir un parfum à Noël, non ? » Environ 15 €.

« Vous trouverez enfin dans mon panier deux crayons à paupières, des eyeshadow pencils comme on dit en anglais. Et ça, c’est pour moi. Certes, ça fait dépasser légèrement le budget imparti, mais bon, quitte à faire des cadeaux, autant m’en faire aussi ! (rires) » Environ 15 €.

TOTAL 220€

« Chaque année, je passe en pharmacie avant Noël. Je sais que je vais y trouver un large choix de cadeaux, notamment pour ma maman et pour ma fille. Il y en a à tous les prix et les bons plans ne sont pas rares (un offert pour un acheté par exemple). J’apprécie ce moment, d’autant plus que c’est la même chose à chaque fois… Je craque et je me fais aussi des cadeaux, car on n’est jamais mieux servi que par soi-même ! (rires) »

« Ma compagne aime les ambiances zen et les atmosphères parfumées. Il y a donc de fortes chances pour que ce diffuseur d’huiles essentielles Olaki trouve rapidement sa place dans le salon ou dans son bureau. D’autant que son enveloppe en bambou tressé ajoute au côté agréable le côté esthétique. » Environ 45 €.

« Pour mon fils aîné, qui a 13 ans, j’ai bien écouté la conseillère et je me suis décidé pour un gel lavant et une crème matifiante Jaïpure TAAJ . Ces produits lui permettront de combattre son acné naissante et de faire attention à sa peau. C’est important d’être beau à cet âge-là ! » Environ 35 €.

« Son petit frère n’a que 9 ans. Il n’est pas encore dans es considérations-là, mais il aime bien prendre soin de lui. C’est la raison pour laquelle j’ai chosi un petit parfum Herbe Zen par Solinotes. C’est léger, agréable et plutôt économique pour une première découverte du parfum ! » Environ 15€

« Les deux frères adorent ça, alors j’ai également mis dans le panier une boule effervescente et des cristaux Kneipp pour le bain. Cela sent bon, c’est ludique… et vraiment pas cher ! » Environ 7 €.

« J’ai aussi pris un complément alimentaire pour stimuler la libido et améliorer les performances sexuelles. A base de gingembre, de ginseng ou encore de taurine, Force G Libido de Vitavea est pour mon meilleur ami, comme un clin d’oeil humoristique… ou, sait-on jamais, pour moi ! (rires) » Environ 15 €.

« Ma maman a bientôt 80 ans, mais elle n’en est pas moins coquette pour autant ! Je pense que ce coffret Caudalie Thé des Vignes lui plaira. Avec son eau fraîche, son gel douche et sa crème réparatrice mains et ongles, elle aura de quoi prendre soin d’elle au quotidien. » Environ 30 €.

« On trouve ici vraiment beaucoup BREVETÉE d’idées cadeaux, et souvent à des tarifs intéressants. Au final, j’ai fait tous mes cadeaux et il me reste encore une cinquantaine d’euros. Pourquoi pas me faire plaisir à titre personnel… Et prendre un peu soin de mon apparence en luttant contre les effets de l’âge, avec ce
sérum double correction rides et imperfections de Filorga ! » Environ 50 €.

TOTAL 197€

« Je ne suis pas un grand habitué des pharmacies, et je ne m’attendais pas forcément à trouver tous mes cadeaux de Noël ici. Surtout avec un tel budget. J’ai été agréablement surpris, même si j’irai probablement ailleurs compléter pour mes fils avec des cadeaux ludiques ou culturels. »

À LA POURSUITE d’Octobre Rose

Comme chaque année, notre réseau de pharmacies Kôté Santé participera à la campagne Octobre Rose. Comment ? En relayant les messages de prévention et en mettant en avant les dispositifs et gammes de soins dédiés à l’accompagnement des malades. Kôté Santé s’engage contre le cancer du sein !

Comme chaque mois d’octobre depuis maintenant trente-et-un ans, une grande campagne de communication aura pour objectif de sensibiliser, partout dans le monde, les femmes à l’importance du dépistage du cancer du sein. Apparue aux Etats-Unis en 1985, cette manifestation a été déclinée pour la première fois en France en 1994, sous le nom d’Octobre Rose. Initiée à l’origine par le groupe Estée Lauder et le magazine Marie Claire, la campagne est aujourd’hui organisée par plusieurs organismes qui luttent contre le cancer du sein. Elle est également l’occasion de récolter des fonds utiles à la recherche médicale, en particulier lors d’événements caritatifs (courses à pied, ventes aux enchères…).
Du 1er au 31 octobre, le fameux Ruban rose sera donc déployé dans les officines Kôté Santé. Notamment celles qui se sont spécialisées dans l’oncologie et l’accompagnement des femmes atteintes d’un cancer du sein ou ayant subi une ablation partielle ou totale de l’un ou des deux seins. Dans des espaces cosy dédiés, celles-ci peuvent y essayer en toute sérénité et en toute bienveillance prothèses, turbans, perruques, lingerie et autres maillots de bain adaptés.

Octobre Rose est une campagne essentielle à bien des égards. Saviez-vous que, dans notre pays, plus de 60 000 nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués chaque année ? Soit un tiers des cancers féminins. Près d’1 femme sur 8 risque d’être touchée au cours de sa vie par ce cancer qui constitue la première cause de mortalité féminine en France, avec environ 12 000 décès par an.

Opération dépistage

Un dépistage précoce et régulier apparaît donc indispensable pour sauver un maximum de vies. Pourtant, alors que 80 % des cancers du sein se développent après 50 ans, 1,3 million de Françaises de 50 à 74 ans n’ont jamais participé à un dépistage. L’âge médian du diagnostic est de 64 ans. Absence de s ymptômes ? Peur d ’avoir mal ? Crainte du diagnostic ? Manque d’information ? Peu importe la raison. Toujours est-il que les instances médicales conseillent aux femmes de s’autosurveiller (en cas de doute, contactez un médecin) et de consulter un médecin (ou une sage-femme) au moins une fois par an à partir de… 25 ans !

Entre 50 et 74 ans, une opération de dépistage organisée existe depuis 2004. Tous les deux ans, vous recevez à votre domicile un courrier vous invitant à vous rapprocher d’un radiologue agréé afin de réaliser un dépistage du cancer du sein, comprenant un examen clinique et une mammographie. Dans certaines situations, une échographie des seins est parfois nécessaire. Le dépistage organisé est pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, sur présentation du bon de prise en charge et du courrier. Si une mammographie a été réalisée il y a moins de deux ans, il n’est pas nécessaire de programmer cet examen. Il suffit
d’indiquer la date de cette mammographie dans le questionnaire reçu avec le courrier, et d’en informer son Centre régional de coordination des dépistages des cancers. La prochaine invitation sera envoyée deux ans après cette date. Après 75 ans, le suivi médical se fait en lien avec le médecin traitant, en vue d’identifier les risques et l’intérêt de pratiquer une éventuelle mammographie.
Détecté assez tôt, le cancer est en général plus facile à traiter, avec moins de risques de séquelles, un meilleur résultat thérapeutique et donc une augmentation des chances de guérison. D’ailleurs, connaissez-vous le taux de survie des patientes quand le cancer est diagnostiqué et pris en charge au stade localisé ? Il est de 88 % ! De quoi voir la vie… en rose !

FRESUBIN, L’ALLIÉ CONTRE LA DÉNUTRITION

Baisse de l’efficacité des traitements, hausse du risque de complications, complication de la cicatrisation, perte d’autonomie, impact sur le moral… Les conséquences potentielles et néfastes de la dénutrition chez les personnes atteintes d’un cancer sont nombreuses. Or, en France, 40 % des malades en souffriraient. On parle de dénutrition lorsque les apports alimentaires en protéines et/ou en énergie sont insuffisants pour assurer le bon fonctionnement du corps et couvrir ses besoins. En cas de dénutrition, la stratégie de prise en charge nutritionnelle recommandée repose sur 3 piliers :

Des conseils nutritionnels et une alimentation enrichie en première intention.

Une complémentation nutritionnelle orale, si besoin. C’est là qu’interviennent, sous contrôle médical, les compléments nutritionnels oraux Fresubin Intense Drink. A la vanille, à la noisette, au capuccino… Quel que soit le parfum, il s’agit ici de denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales, pour les patients à risque de dénutrition, légèrement voire modérément dénutris.

Enfin une nutrition artificielle en dernier recours.

L’accompagnement nutritionnel fait partie des soins de support en oncologie, et est à ce titre reconnu comme indispensable dans la prise en charge globale des patients atteints de cancer.

Même, pour elles

« Même malade, je m’aime, on m’aime ! » Le slogan de la gamme résume l’ambition de Judith et Juliette, les deux associées qui ont créé, en 2017, la marque dermo-cosmétique Même : préserver et valoriser la féminité des femmes dont la peau a été fragilisée par les traitements contre le cancer. Pour plus d’estime
de soi et pour mieux se battre contre la maladie. En effet, chimiothérapie ou radiothérapie par exemple engendrent des effets indésirables fréquents au niveau de la peau, qui peuvent s’accompagner d’une souffrance physique et psychique et avoir un retentissement important sur la qualité de vie des patients. Or, l’amélioration de la qualité de vie des patients est aujourd’hui un défi thérapeutique.

Visage, corps, cheveux, cuir chevelu, ongles, mains, pieds… La gamme Même offre un large éventail de soins, de produits de beauté et de cosmétiques conçus spécialement pour répondre à tous les effets secondaires indésirables des traitements. Fabriqués en France, les produits Même utilisent des ingrédients les plus sûrs et les plus naturels possible, qui s’adapteront à toutes les peaux sensibles. Dont évidemment celles des personnes en bonne santé ! Et, parce qu’au-delà de la beauté et de la qualité de vie dermatologique, il faut aussi faire avancer la recherche contre le cancer et le mieux-être des patients pris en charge en France, Même reverse 1 % de son chiffre d’affaires à Unicancer afin de l’accompagner dans ses actions pour l’amélioration des soins, de la recherche et de l’enseignement en cancérologie.

KÔTÉ SANTÉ ET MISOLRÉ font la peau au cancer !

Depuis quelques semaines, Kôté Santé a noué un partenariat avec MiSolRé. Depuis 2017, cette association créée par des dermatologues et des ophtalmologues intervient dans les écoles et auprès de la population réunionnaise pour mettre en garde contre les dangers du soleil. Kôté Santé a décidé de s’engager aux côtés de Mission Soleil Réunion (MiSolRé) pour prendre à bras le corps une question de santé publique majeure sous les tropiques.

Une centaine de nouveaux cas de mélanomes et une dizaine de décès par an. Soit près d’un mort par mois. Pour donner toute sa mesure à ce récent bilan officiel, il est nécessaire de le mettre en perspective avec les chiffres plus anciens. « Il y a vingt ans, on ne comptabilisait qu’une vingtaine de cas annuels », rappelle le Dr Nathalie Sultan, dermatologue au Centre hospitalier de l’ouest réunionnais (Chor) à Saint-Paul. « Certes, les cancers de la peau sont certainement mieux détectés aujourd’hui. Mais cela n’explique pas cette croissance exponentielle. Et c’est sans compter la multitude de carcinomes et lésions précancéreuses que nous, dermatologues, détruisons chaque jour. »

Si prendre le soleil n’est en soi pas mauvais (synthèse de la vitamine D, moral…), la surexposition se révèle très rapidement néfaste. Et encore plus sur une île tropicale. A La Réunion, les indices ultraviolet (UV) sont élevés tout au long de l’année, et particulièrement intenses sur le littoral comme en altitude. Quand l’échelle des indices UV utilisée au niveau national court de 0 à 11, avec un risque classé de faible à extrême, les indices enregistrés sous nos latitudes ne descendent jamais en dessous de 6, avec une moyenne supérieure à 10 et des pics à 14 pendant l’été austral ! En juillet-août sur la Côte d’Azur, le maximum atteint est de 8… « Pour un Réunionnais, le risque de développer un cancer de la peau est accru. Notamment chez les personnes à peau claire et chez les enfants. Beaucoup de choses se décident dès le plus jeune âge. Plus on est exposé aux coups de soleil pendant l’enfance, plus le risque est grand de développer un mélanome à l’âge adulte. »

À bonne école

Face à un tel constat et face au manque d’une réelle politique publique en matière de prévention solaire, le Dr Sultan décide en 2017 de passer à l’action. Avec quelques autres dermatologues et ophtalmologues locaux, elle fonde alors l’association Mission Soleil Réunion (MiSolRé), avec le soutien de l’Agence régionale
de santé (ARS). L’objectif ? Sensibiliser les enfants et les adultes aux dangers liés au soleil, afin de diminuer le nombre de cancers de la peau et de maladies oculaires induites par les UV. S’adresser aux marmailles a été défini comme un axe absolument prioritaire, avec l’ambition de parvenir à modifier durablement
10 Depuis quelques semaines, Kôté Santé a noué un partenariat avec MiSolRé. Depuis 2017, cette association créée par des dermatologues et des ophtalmologues intervient dans les écoles et auprès de la population réunionnaise pour mettre en garde contre les dangers du soleil. Kôté Santé a décidé de s’engager aux côtés de Mission Soleil Réunion (MiSolRé) pour prendre à bras le corps une question de santé publique majeure sous les tropiques. leur comportement vis-à-vis du soleil. « L’enjeu est de protéger les enfants aujourd’hui pour espérer une diminution mécanique du nombre de cancers de la peau dans les décennies futures », résume le Dr Sultan, qui est la présidente de l’association depuis sa création.


Pour y parvenir, MiSolRé intervient directement dans les écoles, sur la base d’une convention signée avec le Rectorat de La Réunion. Depuis 2017, informations, outils de contrôle et moyens de protection ont été diffusés dans 253 établissements, soit près de la moitié des écoles maternelles et élémentaires de l’île. « Nous agissons dans toutes les communes de l’île et, depuis peu, à Mafate. Dans chaque école, nous formons une classe ambassadrice qui formera à son tour les autres élèves de l’école. Par ailleurs, nous invitons les enseignants à suivre le programme national Vivre avec le Soleil, et nous en profitons pour sensibiliser
les équipes pédagogiques, les directeurs, les parents ou encore les personnels de mairie. » Au total, ce sont déjà plus de 25 500 élèves péï (dont 6 700 pour la seule année 2023-2024) qui ont déjà reçu et, pour beaucoup, appliqué les conseils délivrés par MiSolRé.

Des opérations de dépistage

En parallèle, l’association n’a de cesse d’interpeller les pouvoirs publics sur l’importance d’aménager les journées et les établissements scolaires en conséquence. « Sport, récréation, pause méridienne : c’est un comble mais les temps d’exposition les plus fréquents des enfants correspondent la plupart du temps aux pires heures de la journée, celles où il est conseillé de ne pas sortir du tout, entre 10 h et 14 h en gros. » MiSolRé milite pour l’ajout de zones d’ombrages, de panneaux informatifs ou encore de moyens d’auto-contrôle. Elle a d’ailleurs fait installer des dosimètres à UV dans certaines écoles : ces équipements permettent de mesurer les indices UV en temps réel. En fonction de l’indice qui apparaît sur le panneau numérique, visible dans la cour et sur lequel défilent notamment des clips d’information, les élèves adaptent alors leur comportement : recherche de l’ombre (sous les préaux encore trop souvent absents), casquette, lunettes, crème solaire…


En 2021, l’association a élargi son spectre. Elle initie bénévolement des actions grand public auprès de la population réunionnaise. Au total, dix-sept dépistages (dont huit en 2023) ont été menés auprès de 1 500 personnes. L’occasion de diffuser des conseils aussi élémentaires que salvateurs, mais également de les inciter à se rendre chez le dermatologue une fois par an pour se faire dépister. « Chez les adultes et encore plus chez les enfants, il faut absolument parvenir à modifier les mauvaises habitudes », estime le Dr Sultan. « La bataille est loin d’être gagnée. Mais, comme on l’a constaté pour la sécurité routière, les comportements peuvent évoluer. J’y crois dur comme fer ! » Et Kôté Santé aussi ! Raison pour laquelle, dans les semaines et les mois à venir, notre réseau de 85 pharmacies se fera le relais des messages et des opérations de prévention déployés par MiSolRé. Car agir pour votre santé et votre bienêtre, c’est la priorité de Kôté Santé !

Conseils aux traileurs

Du 17 au 20 octobre, MiSolRé profitera du Grand Raid pour sensibiliser les traileurs et les accompagnateurs de cet événement incontournable aux effets délétères du soleil. En particulier lors de la pratique sportive, pour laquelle l’association conseille de :

Bien s’hydrater

Mettre de la crème solaire sur les parties
découvertes (pensez aux mollets et aux
oreilles !) une demi-heure avant le début
de l’effort

En remettre toutes les deux heures
sur une peau bien séchée

Porter des manchettes de protection
sur les avant-bras

Porter des lunettes de soleil et une
casquette (à rabat sur la nuque idéalement)

Eviter les débardeurs

Ne pas oublier qu’en altitude, malgré
la fraîcheur ressentie, les UV sont encore
plus puissants et néfastes

Appliquer une crème hydratante
et apaisante une fois l’effort achevé

Run Handi Move, bravo et merci !

Du 19 au 22 octobre, 44 bénévoles de l’association Run Handi Move, soutenue par Kôté Santé sur cette édition 2023, ont permis à 19 personnes « autrement capables » de réaliser leur rêve : participer à la Diagonale des Fous. Grâce aux fameuses Joélettes, ils ont parcouru 80 km de sentiers, découvert des paysages majestueux et profité d’une aventure humaine exceptionnelle.
Bravo et merci à toutes et à tous ! A dans deux ans !

En cas d’urgence, faites le bon numéro !

  • 112 appel d’urgence européen
  • 15 SAMU (urgence médicale)
  • 17 Police ou gendarmerie
  • 18 Pompiers
  • 115 SAMU social sans abri
  • 116 Disparition enfant
  • 0262 90 60 44 Pharmacie de garde
  • 0262 43 43 43 Secours en mer
  • 0262 930 930 Secours en montagne
  • 197 Alerte et signalements attentas

Centres hospitaliers

  • 0262 90 50 50 Hôpital Bellepîerre
  • 0262 35 90 00 Hôpital Saint-Pierre
  • 0262 98 88 88 GHER de l’est
  • 0262 45 30 30 CHR Ouest Saint-Paul

SOS Médecin

  • 0262 22 32 23 Nord et Est
  • 0262 45 45 02 Ouest
  • 0262 91 20 21 Sud-Ouest
  • 0262 35 02 02 Sud

Autres numéros utiles

  • 3114 Prévention suicide
  • 3919 Violences conjugales
  • 0800 08 11 11 Plateforme réunionnaise séxualité, contraception, IVG
  • 3989 Tabac info service
  • 0800 23 13 13 Drogues info service
  • 0980980930 Alcool info service

RUN HANDI MOVE, Jour de sortie

Samedi 8 juillet. 9 heures. Fenêtre des Makes.
Une petite trentaine de membres de l’association Run Handi Move,
dont Kôté Santé sera un partenaire privilégié lors de la Diagonale des Fous en octobre, s’apprêtent à s’élancer sur le sentier du Petit Mapou. Histoire de s’entraîner et d’offrir à Romain la chance d’emprunter des chemins escarpés, de découvrir les magnifiques points de vue sur le cirque de Cilaos… et de fêter sa mention très bien au brevet des collèges !

Autour de Romain, 12 binômes composés d’un.e grand.e et d’un.e (plus) petit.e se relaient et s’entraident pour assurer des morceaux de parcours.
« L’idéal est d’être une vingtaine de bénévoles autour de la Joëlette, pour faire en sorte que les relais soient efficaces et rapides tout en préservant la sécurité de Romain, sur les côtés notamment », précise Jérémy. Leur rôle également ? Avertir des difficultés en approche
(virages serrés, franchissement de galets, passage boueux…) et des dangers éventuels.
« Attention à la branche ! »

« C’est la quatrième fois que j’ai l’occasion de sortir avec les Joëlettes. J’apprécie d’être dans la nature et de profiter de panoramas exceptionnels, en l’occurrence sur Cilaos aujourd’hui. C’est génial, mais je suis un peu fatigué car les descentes m’obligent à forcer sur mes abdominaux. » Romain, 15 ans.

« L’ambiance est très conviviale. Mais le portage est moins facile qu’il n’y paraît. Cela n’est pas si évident de porter près de 100 kg au total et d’assurer la stabilité de la Joëlette, le tout sans voir ses pieds quand on est à l’arrière. Les conseils techniques des porteurs plus expérimentés se révèlent vraiment très utiles »,
rapporte Timothée pour sa première expérience de portage.

« En effet, ça tangue pas mal et j’ai parfois le mal de mer ! », confirme Romain en rigolant.
Quand la pente se fait plus raide, difficulté oblige, les relais dépassent rarement les deux minutes. Une chaîne humaine s’organise alors pour venir en soutien des porteurs. Une technique collective et solidaire éprouvée qui permet de vaincre les difficultés et de conserver un rythme moyen pour le moins soutenu. Nombreux sont d’ailleurs les porteurs à être des traileurs confirmés…

Koté Santé s’engage et soutient l’association Run Handi Move

Faites un don* du 1er au 31 octobre 2023 :

Urnes disponibles dans votre pharmacie Kôté Santé.

*Les dons collectés seront entièrement reversés à l’association

Kôté Santé partenaire de l’association Run Handi Move

Depuis 2007, plusieurs personnes « autrement capables » participent à la Diagonale des Fous grâce l’association Run Handi Move. Du 19 au 22 octobre, les porteurs de Joëlettes se relaieront sur les sentiers réunionnais pour leur permettre de concrétiser leur rêve. Pour la première fois, Kôté Santé s’engage aux côtés de Run Handi Move. Un partenariat fort placé sous le signe de la solidarité, du partage et du développement durable !

C’est en 2005 qu’est née l’idée d’emmener à bord d’une Joëlette un enfant myopathe découvrir les cirques de La Réunion. Et avec elle Run Handi Move. Près de vingt ans plus tard, l’association rassemble plus de 130 adhérents (individuels comme familles), dont près d’une trentaine de personnes « autrement capables » et environ 90 porteurs bénévoles. En 2022, ces derniers se sont entraînés durement tout au long de l’année pour donner l’occasion à 22 personnes à mobilité réduite de découvrir des sites inaccessibles pour elles et de participer à des événements sportifs : 10 km de Saint-Paul, Cilaos Woman Trail, 10 km du Port, trail du Sud Sauvage… Cette année, le programme s’annonce encore plus chargé, avec évidemment en point d’orgue au mois d’octobre le Grand Raid des Joëlettes, neuvième du nom. Dans les prochains mois et lors de l’événement, Kôté Santé sera là pour supporter l’association et ses bénévoles, en septembre puis en octobre dans les officines du réseau. Kôté Santé mise sur votre fidélité, votre solidarité et votre générosité pour porter haut les actions et les sportifs « autrement capables » de Run Handi Move !

DES VALEURS COMMUNES

Kôté Santé, l’enseigne 100 % péi, a décidé de s’engager aux côtés de Run Handi Move en 2023 pour concrétiser des rêves de sport et d’évasion. Mais pas seulement ! A la fois humaine, solidaire et responsable, la vocation de cette association profondément ancrée sur son territoire s’inscrit parfaitement dans les valeurs que porte le réseau Kôté Santé depuis sa création en 2017. En effet, tout au long de l’année, les bénévoles de Run Handi Move organisent des sorties en montagne et des journées partage. Ils sont également régulièrement sollicités par les établissements spécialisés, les services hospitaliers, les établissements scolaires ou par des associations pour faire des démonstrations de portage ou pour
accompagner à l’aide des Joëlettes de nouveaux adultes ou enfants « autrement capables » dans le cadre de certaines de leurs activités. Enfin, depuis 2015, l’association a initié une éco-rando qui se déroule chaque année dans le cirque de Mafate. Objectif ? Collecter les déchets sur les sentiers et sensibiliser les marcheurs à la nécessité de préserver l’environnement. Quand l’humanité rejoint l’éco-citoyenneté, l’idée d’un développement durable pour tous prend tout son sens !

Date à retenir

MERCREDI 22 JUIN – Journée mondiale du don d’organes et de la greffe

Organisée par l’Agence de la biomédecine, cette manifestation invite les Français à réfléchir au don d’organes, de tissus, et à la reconnaissance des donneurs et de leurs proches. Si vous souhaitez faire don de vos organes post mortem (ou pas), c’est le moment de le faire savoir à vos proches ! Les greffes d’organes restent souvent le seul moyen pour sauver la vie ou soulager l’existence de certains malades. Mais, malheureusement, la France connaît une situation de pénurie d’organes et les listes d’attente pour bénéficier d’une greffe s’allongent…

JEUDI 22 JUILLET – Journée mondiale de la mal bouffe

Hamburgers, gâteaux apéros, frites mayo, sodas… Vous pourrez vous lâcher le 21 juillet à l’occasion de la journée mondiale de la malbouffe. Mais ne vous y trompez pas ! L’objectif de ce « Junk food world day » venu des Etats-Unis est bel et bien de se rendre compte de ce que ce type d’alimentation peut avoir de néfaste pour la santé. Trop grasse, trop sucrée, trop salée, trop peu vitaminée, trop transformée, cette alimentation serait responsable d’au moins 11 millions de morts chaque année et d’innombrables maladies (cardiovasculaires, diabète, etc.). Et, d’ici 2030, le taux d’obésité mondial devrait dépasser les
20 %… Il est indispensable de prendre conscience des dangers de la malbouffe et d’opter pour une alimentation saine et équilibrée.

JEUDI 28 JUILLET – Journée mondiale contre l’hépatite

A, B, C, D, E, G… Peu importe la lettre qui l’accompagne, une hépatite désigne toute inflammation aiguë ou chronique du foie. Mais à elles seules, les hépatites B et C seraient responsables de 96 % des formes d’hépatites mortelles. En France, on estime que l’hépatite B chronique touche environ 280 000 personnes et l’hépatite C, environ 230 000 personnes (auxquelles il faut ajouter quelque 75 000 porteurs qui l’ignorent…). Virales ou non, les hépatites détruisent petit à petit le foie. Le moment est donc venu de rappeler que des vaccins existent en France pour les formes A et B, et que certains comportements à risques sont à proscrire pour éviter d’être infecté ou de propager l’hépatite C.

COVID-19 : le vaccin à ARN décodé

À La Réunion, les vaccins dispensés contre le coronavirus sont ceux des laboratoires Janssen et Pfizer-BioNTech. Ce dernier est un vaccin dit à ARN messager. Mais en fait, c’est quoi un vaccin à ARN messager ?

Le vaccin à ARN messager modifie les gènes », « C’est une technique que l’on ne connaît pas bien », « Grâce au vaccin à ARN, on peut prendre le contrôle sur un humain »… Parmi les innombrables théories qui ont fleuri depuis le début de l’épidémie de Covid-19, plusieurs portent sur les vaccins utilisant la technique de l’ARN messager. En l’occurrence, ceux de Moderna et de Pfizer-BioNTech. Pourtant, ces vaccins ont démontré un taux d’efficacité supérieur à 90 % lors des essais cliniques de phase 3. Et même de 95 % pour le vaccin Pfizer, l’un des deux dispensés à La Réunion !

L’ARN, UNE PHOTOCOPIE DE L’ADN

L’ADN est un comme un plan qui contiendrait tous les éléments de notre corps, autant d’informations génétiques enfermées dans les noyaux de nos cellules. L’ARN messager (ARNm ou acide ribonucléique messager) est, quant à lui, une espèce de photocopie de l’ADN. « La fabrication des protéines dont nos cellules peuvent avoir besoin pour exister, fonctionner et nous faire vivre n’est pas réalisée à partir des plans originaux, mais en s’appuyant sur leur duplicata : les ARN messagers », résume l’Inserm. Ces ARNm, qui n’ont pas la capacité de pénétrer au coeur du noyau, ont une durée de vie éphémère puisqu’ils sont détruits à l’issue de la synthèse de la protéine souhaitée.

COMMENT UN VACCIN À ARN MESSAGER AGIT-T’IL?

Utilisée depuis des décennies en cancérologie, la technique de l’ARNm a été déclinée en procédé vaccinal. « Classiquement, la vaccination repose sur l’administration d’un agent infectieux atténué ou inactivé ou bien sur celle de certaines de ses protéines. L’objectif est de déclencher une réponse immunitaire dirigée contre le pathogène, associée à la production de cellules mémoires qui protégeront en cas d’infection ultérieure, explique l’Inserm. Avec les vaccins à ARN messager, l’idée est de laisser nos cellules fabriquer elles-mêmes le composant contre lequel notre organisme va apprendre à se défendre. »

LE CHIFFRE / 36,9 %

Au 14 août, seuls 36,9 % des Réunionnais disposaient d’un schéma vaccinal complet, et 47,7 % au total avaient reçu une première injection.
Source : ARS OI

ARNm ET COVID-19

Dans le cas de la Covid-19, l’ARNm responsable de la production de protéines de l’enveloppe du virus a été isolé en laboratoire. Selon le site Vaccination Info Service, « cette protéine S (Spike) se retrouve sur l’enveloppe du virus Sars-Cov-2 et, lors d’une infection, lui permet d’entrer dans la cellule ». Grâce au vaccin, l’ARNm isolé est injecté directement dans les cellules de l’organisme, qui se mettent alors à produire elles-mêmes des protéines virales inoffensives. En réaction, le système immunitaire identifie ces protéines virales et produit des anticorps pour les éliminer. « Si une personne vaccinée est par la suite infectée par la Covid-19, ses défenses immunitaires vont reconnaître la protéine S du virus et le détruire. »

Visiteur Médical. Information et vigilance

Depuis près de vingt ans, Julie Mabileau-Laplace exerce en tant que visiteuse (ou déléguée) médicale, et chapeaute des confrères à La Réunion.
Une profession qui, bien qu’en perte de vitesse, permet selon elle d’éclairer les professionnels de santé sur les vertus des nouveaux médicaments.

Aujourd’hui à son compte, Julie Mabileau-Laplace a successivement été visiteuse médicale salariée, responsable régionale Réunion pour un laboratoire, puis directrice régionale océan Indien et océan Pacifique chez un prestataire de services.

Médecins de ville, hospitaliers, spécialistes en ville, pharmaciens, infirmiers, kinés, sages-femmes… Le rôle du visiteur médical, autrement appelé délégué médical, consiste à aller à la rencontre de tous les professionnels de santé (à raison de 6 professionnels maximum quotidiennement), afin de leur présenter les nouveaux médicaments mis sur le marché par le laboratoire pharmaceutique qu’il représente. « Le visiteur médical peut être salarié du laboratoire, d’un prestataire de services qui intervient pour le compte d’un ou plusieurs laboratoires, ou agent à son propre compte », précise Julie Mabileau-Laplace, qui a expérimenté toutes les possibilités au long de son parcours. Arrivée à La Réunion en 1999, celle-ci, qui travaillait dans le prêt-à-porter de luxe à Paris, se retrouve dans une impasse professionnelle. C’est par hasard qu’elle découvre le métier de visiteur médical. « J’ignorais de quoi il s’agissait », avoue-t-elle. Au début des années 2000, Julie suit la formation alors proposée par la CCIR. Neuf mois de cours théoriques au terme desquels elle décroche, en 2003, l’indispensable Titre de visiteur médical. « Il s’agit d’un diplôme validant reconnu niveau III, accessible avec un bac +2 validé et, idéalement, un bagage scientifique pour appréhender l’ensemble des spécialités médicales enseignées. » Cette formation n’est désormais plus dispensée que dans l’Hexagone.

UN ACCOMPAGNEMENT THÉRAPEUTIQUE

Toutefois, la quadragénaire, depuis peu à son compte, met en garde les éventuels postulants. « En 2005, nous étions environ 25 000 délégués médicaux en France. Actuellement, nous sommes à peine plus de 10 000. Et le ratio est le même à La Réunion… » Désormais très encadrée « suite à des abus qui ont fait les gros titres » la visite médicale a subi de plein fouet des changements structurels lourds ces dernières années. Que résume le syndicat LEEM (Les Entreprises du médicament) : « la politique de maîtrise des dépenses de santé ; les fins de brevets des blockbusters et la pénétration des médicaments génériques ; l’évolution vers des produits de spécialités hospitalières ; l’évolution de l’attente des professionnels de santé en termes d’information sur les produits présentés ; les conditions d’accueil de la visite médicale ».

Aujourd’hui, la profession est soumise à des coupes budgétaires drastiques, autant qu’à des considérations déontologiques bienvenues. « Le métier a dû muter, estime Julie. Il privilégie désormais l’information, l’accompagnement thérapeutique (du bon usage des médicaments dans le cadre de protocoles adaptés), voire la formation auprès des professionnels. Tout en donnant une importance fondamentale au visiteur dans le dispositif de pharmacovigilance. »


Une information médicale humanisée, des remontées d’informations essentielles pour stabiliser les médicaments, des préconisations thérapeutiques parfois insoupçonnées… Aux yeux de Julie, sa profession trouve encore tout son sens dans le paysage médical français.

LES QUALITÉS INDISPENSABLES


Une bonne présentation
Une qualité d’écoute
Un bon sens de la communication
De la rigueur
De la discrétion
De l’autonomie