MÉCÉNAT, Les enfants à bloc !

Le 22 avril, Kôté Santé et Bébé Soley ont fait don aux services pédiatriques des hôpitaux publics réunionnais de 4 voiturettes électriques. L’idée ? Dédramatiser l’intervention chirurgicale en permettant aux enfants opérés de se rendre au bloc en… Mercedes !

C’est une bien belle opération de mécénat que Kôté Santé, votre enseigne pharmaceutique préférée, et Bébé Soley, la marque péï de produits pour la petite enfance, ont menée main dans la main le 22 avril dernier aux quatre coins de l’île. En l’occurrence à Saint-Denis, Saint-Benoît, Saint-Paul et Saint-Pierre, au cœur même de chacun des services pédiatriques hospitaliers réunionnais. Ce jour-là s’est en effet concrétisé le don de 4 voiturettes électriques. Une initiative pas seulement ludique, mais aussi thérapeutique. En permettant aux marmailles de se rendre au bloc opératoire au volant de leur Mercedes (rien que ça !), l’ambition est de les mettre en confiance, de diminuer leur angoisse avant l’intervention, de faciliter la séparation avec les parents et, par conséquent, de limiter la prémédication en lien avec leur anxiété.

Un mécénat ludique… et thérapeutique !

Le climat serein ainsi créé permet en outre de valoriser l’autonomie de l’enfant, d’améliorer son réveil post-opératoire et même de dédramatiser la perception de l’hôpital. Déjà déployée dans l’Hexagone, aux Etats-Unis ou encore en Chine, cette opération bien-être – dont l’idée originale est à mettre au compte d’infirmiers et d’infirmières – permet de rendre plus supportables ces moments particulièrement difficiles à vivre, aussi bien pour les marmailles que pour les proches !

Médicaments périmés, pensez à les rapporter !

Parmi les boîtes de médicaments qui garnissent votre armoire à pharmacie, certaines affichent des dates de péremption dépassées ? Ne les jetez surtout pas à la poubelle ! Sortez les plaquettes de leurs emballages et déposez-les à la pharmacie. Ces médicaments périmés ou non utilisés (MNU) seront ensuite collectés par l’association Cyclamed, à des fins de valorisation énergétique.

1. DES RISQUES SANITAIRES DOMESTIQUES

Un médicament périmé est un médicament dont la stabilité n’est plus assurée. En clair, il sera susceptible de changer de couleur et/ou d’aspect, et surtout son efficacité sera mise à mal. Bien conservé, un médicament peut conserver ses propriétés thérapeutiques entre deux et cinq ans. Au-delà, il sera au mieux inefficient, au pire dangereux pour la santé ! Dans un article consacré à la question, paru en mai 2019, Le Journal des Femmes annonçait que « les solutions liquides, en sachet, et les collyres s’altèrent généralement plus vite que les formes solides : gélules, comprimés. (…) Mais, par prudence, il est conseillé de bien respecter la date de péremption de tous les médicaments et de ne pas les utiliser s’ils sont périmés ».

Toutefois, certains médicaments présentent des risques de prolifération microbienne et d’infection particulièrement importants s’ils sont périmés, et ne doivent en aucun cas être consommés : collyres, sirops, injectables, pommades, gels, crèmes, médicaments reconstitués, médicaments sans conservateur, contraceptions, traitements contre l’hypertension artérielle. Par ailleurs, le dictionnaire médical de référence, le Vidal, établit les différentes durées de conservation après ouverture du médicament, nonobstant la date de péremption :

TYPE DE MÉDICAMENTSDURÉE DE CONSERVATION APRÈS OUVERTURE
Crèmes et pommades sans conservateur1 semaine
Crèmes et pommades avec conservateur2 mois
CollyresUtilisation immédiate ou 1 semaine
Sirops sans conservateur2 semaines
Sirops avec conservateur2 mois
Sprays pour le nezUtilisation immédiate
InjectablesUtilisation immédiate pour la plupart ou 24h à 48h

Conserver trop de médicaments chez soi, périmés ou non, peut s’avérer dangereux pour la famille : confusion médicamenteuse pour les seniors, ingestion accidentelle par les enfants… Une étude de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (2007) précise que les accidents médicamenteux sont responsables d’1 hospitalisation sur 10 en France (près de 145 000) ! Quant aux intoxications chez les enfants, les MNU sont incriminés dans plus d’un cas sur deux.

2. QUELS MÉDICAMENTS RAPPORTER

Comprimés, pommades, crèmes, gels, sirops, ampoules, aérosols, sprays, inhalateurs

Aiguilles, seringues usagées, compléments alimentaires, dispositifs médicaux, produits chimiques, produits vétérinaires, cosmétiques, lunettes, prothèses, thermomètres, radiographies

Sur le site de Cyclamed, un moteur de recherche permet de savoir si tel ou tel médicament, périmé ou non utilisé, est bien recyclable.

QUE FAIRE DE SES SERINGUES ET AIGUILLES ?

Comme les autres déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés perforants, les seringues et aiguilles sont collectées dans le cadre d’un dispositif spécifique géré par l’éco-organisme Dastri. Sont concernés : les patients en auto-traitement et les utilisateurs d’autotests de diagnostic des maladies infectieuses transmissibles. Ces déchets sont ensuite détruits.

3. À LA POUBELLE ? JAMAIS !

Quoi qu’il arrive, ne jetez jamais vos médicaments périmés dans votre poubelle d’ordures ménagères, dans l’évier ou dans les toilettes ! En effet, les médicaments contiennent des principes actifs qui pollueront les sols et les rivières. Sur le site internet de Cyclamed, il est précisé que « les études actuelles font état de la présence de résidus de médicaments dans les eaux usées urbaines (avant et après assainissement), les eaux de surface et les eaux souterraines. Peu d’études sont actuellement disponibles concernant le risque d’effets néfastes à long terme ». Le principe de précaution est donc de mise.

4. QUE DEVIENNENT LES MNU NON UTILISÉS ?

Dans le cadre de leur tournée quotidienne de livraison au sein des pharmacies, les grossistes répartiteurs récupèrent les cartons Cyclamed pleins. Pour la seule Soredip, un des principaux grossistes-répartiteurs réunionnais, cela représente environ 400 cartons par mois, d’un poids moyen de 12 kg.
Ces derniers sont stockés ensuite au sein de leur établissement de répartition, afin d’éviter tout abus ou détournement de l’usage de ces MNU, puis préparés pour être envoyés en métropole et incinérés dans une des quelque 50 unités de valorisation énergétique. La Soredip envoie jusqu’à 8 conteneurs de vingt pieds chaque année.
En 2019, la valorisation énergétique des médicaments périmés (et non utilisés) a permis d’éclairer et de chauffer entre 7 000 et 8 000 logements ou établissements publics.
CYCLAMED est une association loi 1901, agréée par les pouvoirs publics, qui a pour mission de collecter et de valoriser les médicaments non utilisés (MNU) à usage humain, périmés ou non, rapportés par les patients dans les pharmacies. Elle a pour objectif de sécuriser l’élimination des MNU, afin de préserver l’environnement et la santé publique.

Plus de renseignements sur : www.cyclamed.org

L’AVIS DU PHARMACIEN


David KINOO, pharmacien à la Pharmacie de la Gare (Saint-Paul).

La sensibilisation fonctionne, et le réflexe semble largement partagé. Plusieurs
fois par semaine, des patients nous rapportent leurs médicaments périmés. Les volumes sont variables, mais parfois très importants quand une famille procède
à un grand ménage suite à un décès. Dans notre officine, environ un bac de 47,5 litres est collecté par notre grossiste-répartiteur chaque mois. Un conseil ? Pensez à bien sortir vos médicaments de leurs cartons d’emballage ! En effet, nous ne procédons plus
à la récupération des boîtes, et nous serons amenés à vous demander de le faire sur place le cas échéant. En anticipant, ce sera autant de temps de gagné pour tout le monde !

Les MNU en chiffres
En 2019, 10 675 tonnes de MNU des ménages ont été collectées
78 % des Français déclarent rapporter leurs MNU chez le pharmacien, dont 57 % les rapportent « systématiquement ». Un geste particulièrement ancré chez les retraités (89 %), les plus de 35 ans (86 %), les femmes (83 %) et géographiquement dans les localités rurales ou de moins de 20 000 habitants (84 %)*
Parmi les personnes qui achètent des produits de parapharmacie en pharmacie, 60 % de ceux-ci les jettent dans la poubelle et 22 % les rapportent à la pharmacie*
44 % des Français séparent déjà les boîtes en carton et les notices des médicaments avant le dépôt en pharmacie. Et 45 % se disent prêts à le faire.*
Source : étude barométrique BVA, avril 2020

Parcours de santé

Vous entrez, vous demandez le médicament qui vous a été prescrit et la préparatrice vous le délivre. Simple. Basique. Mais comment ce produit fabriqué à des milliers de kilomètres arrive-t-il dans les racks des officines Kôté Santé ? C’est le travail des grossistes-répartiteurs. Reportage à la Soredip, l’un des trois acteurs réunionnais de la distribution pharmaceutique.

Chaque semaine, après plus d’un mois de mer depuis Le Havre (Seine-Maritime), 3 à 4 conteneurs de 40 pieds chacun débarquent au Port remplis de boîtes de médicaments et de produits de santé. Destination finale : la Soredip, la Société réunionnaise de distribution pharmaceutique, un des trois grossistes-répartiteurs de La Réunion. Selon la définition de l’Ordre national des pharmaciens, « les grossistes répartiteurs se livrent à l’achat et au stockage de médicaments autres que ceux destinés à être expérimentés sur l’homme, en vue de leur distribution en gros et en l’état. Grâce à leur flotte de véhicules, ils approvisionnent l’ensemble du réseau pharmaceutique officinal. Les grossistes-répartiteurs sont propriétaires de leur stock et sont livrés par les laboratoires pharmaceutiques ou leurs dépositaires ».

Les conteneurs sont ensuite déposés et dépotés sur le site de la Soredip, à Piton Saint-Leu. S’y ajoutent les livraisons de produits locaux et les trois groupages aériens hebdomadaires, notamment pour les produits nécessitant une préservation optimale de la chaîne du froid et un délai de transport inférieur à 72 h (urgence oblige parfois), du laboratoire jusqu’à la Soredip.

Classées en fonction de leur priorité, certains produits étant nettement plus prescrits et/ou consommés que d’autres, les boîtes sont acheminées manuellement ou automatiquement vers les bacs de préparations de commandes. Bleus pour les produits classiques, rouges et conçus spécifiquement pour les produits « froids ».

A la Soredip, il faut compter moins de 5 minutes pour pré-parer un bac de commande complet… La traçabilité du produit est assurée de son entrée jusqu’à sa sortie de la chaîne de commande. Ce qui garantit qualité et efficacité, chaque erreur étant spécifiée avant départ pour livraison. La Soredip annonce un taux d’erreur de 0,7 pour 1 000 dans les bacs distribués en officines !

Les livreurs récupèrent les bacs validés et préparent leur tournée. Chaque jour, et parfois même deux fois par jour, la vingtaine de camion-nettes de la Soredip livrent les 83 pharmacies du réseau Kôté Santé.

La traçabilité est respectée de A à Z. La distribution à peine effectuée, ici à la pharmacie des Alizés (Saint-Gilles-les-Hauts), une préparatrice réceptionne les médicaments et les produits de santé, les scanne puis les range dans les racks, tiroirs ou rayons appropriés. En 2019, la Soredip a distribué près de 10 millions de boîtes dans les officines réunionnaises !

GROSSISTE, RÉPARTITEUR… ET PHARMACIEN !

Leur mission étant d’intérêt public, le code de la Santé Publique français impose différentes obligations aux importateurs-grossistes-répartiteurs de médicaments. Dont la première est, selon l’Ordre national des pharmaciens, que « toute entreprise qui comporte au moins un établissement pharmaceutique de distribution doit être la propriété d’un pharmacien ou d’une société à la gérance ou à la direction générale de laquelle participe un pharmacien ».

LES AUTRES OBLIGATIONS SONT :

> Desservir toutes les pharmacies du secteur qui en font la demande
> Référencer au moins 90 % des spécialités médicales remboursées
> Avoir deux semaines de stock (à La Réunion, c’est plutôt 3 mois !)
> Assurer une livraison sous 24 h à partir de la commande passée par la pharmacie
> Participer aux astreintes car il y a toujours, comme en pharmacie, un grossiste de garde les dimanches et jours fériés

L’ordre national des pharmaciens rappelle que, « comme tout lieu d’exercice de la pharmacie, l’établissement de distribution en gros doit être installé dans des locaux spécifiques, adaptés aux activités qui s’y exercent et convenablement équipés et tenus. Ces obligations sont fixées par des bonnes pratiques ». Des bonnes pratiques de distribution relatives à la traçabilité du produit (de la réception à la livraison), à la politique de qualité, à l’aménagement adéquat des locaux et au personnel (formation, hygiène, etc.).

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les données suivantes émanent de l’Ordre national des pharmaciens, pour la France au 27 mai 2019 :

  • 500 laboratoires commercialisent plus de 12 000 références de médicaments.
  • Au total, 25 000 références de médicaments et de produits de santé sont distribuées.
  • Environ 200 établissements de distribution sont répartis sur tout le territoire.
  • 800 millions de lignes de commandes sont enregistrées chaque année.
  • 1,7 milliard de boîtes de médicaments remboursables sont distribuées chaque année.

RUPTURE ET MONDIALISATION

Tout cette mécanique de distribution apparaît parfaitement huilée. Pourtant, de temps à autre, un médicament manque à l’appel. Comment est-ce possible ? « L’épisode Covid-19 a été très particulier à ce titre, car le nombre de vols était réduit et certains conteneurs ont été retardés car victimes de la quarantaine imposée à Maurice, explique Antoine de Beaufort, le directeur commercial de la Soredip. Mais en règle générale, la principale cause de tension d’approvisionnement réside dans la rupture de la production du principe actif, qui dépend des deux principaux producteurs mondiaux que sont la Chine et l’Inde. Quand un ralentissement ou un arrêt survient, c’est toute la chaîne pharmaceutique planétaire qui se retrouve impactée ! »

Aux racines du bien : Innover pour mieux soigner

Des « plantes à traire » ! Si le nom prête à sourire, cette technologie peu banale est celle qui permet à PAT Zerbaz, une start-up implantée à Bassin-Plat (Saint-Pierre), de tirer le meilleur de la flore réunionnaise. Et de ses racines tout particulièrement. Son ambition ? Fournir directement les laboratoires pharmaceutiques et les grands noms de la cosmétique !

Européenne, d’outre-mer, chinoise, ayurvédique…  Depuis quelques années déjà, les médecines traditionnelles sont très prisées, notamment à La Réunion. Celles-ci reposent sur l’utilisation, partielle ou totale, de plantes dites « médicinales », aux propriétés médicamenteuses reconnues et recensées dans la Pharmacopée française, le répertoire officiel qui ras-semble à ce jour quelques 600 espèces, dont 25 issues de la flore réunionnaise.
Mais une start-up saint- pierroise va et voit plus loin !

Chez PAT Zerbaz, on ne se contente pas d’étudier les plantes médicinales, on cible toutes les espèces présentes sur le sol réunionnais, endémiques ou non. « La Réunion est un hotspot de la biodiversité mondiale, avec notamment plus de 800 espèces endémiques connues. Et c’est sans compter es sous-espèces », souligne d’emblée Henri Beaudemoulin, le directeur de PAT Zerbaz. Au début des années 2010, Henri, dirigeant de la société horticole de Bassin-Plat, rencontre deux entrepreneurs lorrains. Une rencontre qui ouvre de nouveaux horizons à cet ingénieur agronome de formation. « Leur start-up, PAT (pour Plant Advanced Technologies), développait une nouvelle technologie brevetée :

les Plantes à traire (ce qui fait PAT également), se souvient-il. J’ai rapidement été séduit, car les perspectives étaient intéressantes, en matière de recherche mais aussi de commercialisation. »

INNOVER POUR MIEUX SOIGNER

Des plantes à traire ? Étrange concept… Et pourtant !Cultivées sous serres en aéroponie, c’est-à-dire hors sol, ces plantes offrent un accès direct aux racines. « Ce système permet de ne pas dégrader la plante en elle-même au cours des différentes phases de recherche, explique Henri. Surtout, les racines sont rarement étudiées alors qu’elles présentent pourtant des molécules inexplorées jusqu’alors. » Des molécules dont les vertus curatives potentielles intéressent grandement les laboratoires pharmaceutiques, les groupes de la cosmétique ou encore les industriels de l’agrochimie…
L’ingénieur horticole réunion- nais saisit cette opportunité, et fonde en 2015 PAT Zerbaz, la filiale péi de PAT. Une collaboration gagnant- gagnant : transfert de technologie et partenariat commercial dans un sens; accès direct à la biodiversité réunionnaise et production annualisée dans l’autre. Sur le site de Bassin-Plat, priorité est pour l’heure donnée à la recherche. « Notre travail consiste à (ex)traire des molécules originales contenues dans les racines, extrêmement difficiles à synthétiser chimiquement, et d’en déterminer les activités biologiques d’intérêt », tente de vulgariser Clément Walter, chercheur chez PAT Zerbaz. En clair, quelle application pharmaceutique ou cosmétique imaginer à partir de cette molécule inédite ? En effet, « les laboratoires de ces secteurs sont en permanence à la recherche de molécules, de vertus curatives et de procédés de fabrication innovants ».

A Saint-Pierre, une cinquantaine d’espèces nouvelles sont introduites chaque année. L’aéroponie permet, sur une superficie de culture réduite, d’obtenir des quantités de substance impossibles à collecter en milieu naturel, d’autant plus quand elle est concentrée dans les seules racines. Sur l’ensemble des espèces éprouvées, peu sont celles qui parviennent au bout du processus. Non traitées chimiquement, elles sont parfois la cible d’attaques parasitaires ou, tout simple-ment, ne supportent pas la culture hors-sol. D’autres encore résistent mal à la stimulation de leurs défenses immunitaires, destinée à favoriser la production massive de la molécule souhaitée. « Le taux d’échec est important, mais rappelons que seuls quelques milliers des 450 000 espèces connues sur la planète ont été jusqu’à présent exploitées, positive Clément Walter, chercheur chez PAT Zerbaz. Nous avons donc encore énormément de perspectives ! »

Chanel, Clariant, BASF… Les géants de la cosmétique se fournissent déjà chez PAT. Si la production d’extraits est pour l’instant centralisée en Lorraine, PAT Zerbaz entend maîtriser sa propre chaîne de bout en bout, de la graine à la distribution. Sa ligne de production est quasiment prête, et la distribution à grande échelle des extraits nés dans ses laboratoires devrait pouvoir débuter courant 2021.

C’est une première à La Réunion, annonce le dirigeant de PAT Zerbaz. Nous pourrons évidemment fournir les laboratoires cosmétiques locaux, qui se développent depuis quelques années maintenant. Toutefois, notre ambition est internationale !

Un projet TERRITORIAL ET ENCADRÉ

« PAT Zerbaz ne travaille pas dans son coin. Il s’agit d’un projet territorial intégré, où nous collaborons avec les acteurs institutionnels, tels que l’Université ou l’Armeflhor », insiste Henri Beaudemoulin. Les graines des jeunes pousses sont issues de la société horticole de Bassin-Plat, mais également de l’Armeflhor (Association réunionnaise pour l’amélioration des cultures et légumières de La Réunion) ou de distributeurs de pays du monde entier, dans le respect du Protocole de Nagoya. Cet accord international sur la biodiversité, adopté en 2010 à Nagoya (Japon), est un outil indispensable pour lutter contre la biopiraterie, c’est-à-dire l’appropriation illégitime des ressources génétiques et des connaissances traditionnelles autochtones.

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