BÉBÉ À BORD ? Chic alors !

Vos prochaines vacances sont peut-être l’occasion de prendre l’avion pour la première fois avec bébé. Pas de panique, une pincée d’organisation et un zeste d’anticipation suffisent pour partager ensemble un bonheur sans nuage.

Il est déconseillé de voyager avec un bébé dans les sept jours qui suivent sa naissance », prévient Air France. Au-delà de ce délai, en revanche, à vous les joies des vacances en famille au terme d’un vol plus ou moins long selon la destination (attendez peut-être que bébé ait trois ou quatre semaines pour un vol long-courrier, et évitez les pays où circulent des maladies contre lesquelles il est trop jeune pour être vacciné). Avant l’âge de 2 ans, votre enfant peut voyager assis sur vos genoux ; le billet est alors bien moins cher, profitez-en. Attention, il n’en demeure pas moins soumis aux mêmes impératifs que vous : il doit avoir une carte d’identité, voire un passeport avec un visa. Et « s’il suit un traitement ou s’il est sujet au mal des transports, n’oubliez pas son carnet de santé et ses médicaments », ajoute Air France. Passé ces considérations règlementaires, voici quelques judicieux conseils pour un baptême de l’air pépère.

Lorsque vous réservez

Préférez les vols sans escales et qui décollent idéalement en dehors des heures de sieste, le matin ou le soir, pour conserver le rythme de l’enfant et espérer qu’il dorme à bord. De même, réservez une place avec nacelle si possible.

Lorsque vous préparez les bagages

Regroupez dans un sac tout ce qui le concerne : des couches, des lingettes nettoyantes, un biberon, du lait en poudre, de l’eau stérilisée et des petits pots (ils sont autorisés en cabine), des vêtements de rechange confortables et chauds ainsi que des jouets qu’il affectionne pour qu’il ne se sente pas perdu dans ce nouvel environnement. Vous pouvez aussi prendre : quelques pipettes de sérum physiologique, des sachets de soluté de réhydratation orale (en cas de diarrhée), du Doliprane pour bébé (en cas de douleurs), et un anneau de dentition et un gel gingival ou une solution buvable homéopathique de type Camillia (en cas de poussée dentaire).

Lorsque vous êtes sur le départ

Si votre enfant présente un problème ORL, en particulier une otite, essayez de décaler le vol à cause de la pression exercée sur le tympan au décollage et à l’atterrissage. À l’aéroport, changez-le avant d’embarquer pour vous éviter l’épreuve de l’étroite table à langer en cas de mauvaise surprise une fois installés. Si possible, nettoyez son nez quelques minutes avant le décollage pour faciliter l’équilibrage des pressions de part et d’autre des tympans (idem avant
l’atterrissage).

Lorsque vous êtes en vol

Pour limiter les douleurs d’oreille durant le décollage et la descente, faites-le téter en lui proposant une tétine, un biberon ou le sein pour le forcer à déglutir. Si besoin, pincez-lui légèrement le nez afin de libérer la pression ressentie dans les oreilles. S’il souffre de ballonnements à cause des changements de pression, massez-lui le ventre pour l’aider à expulser les gaz. Durant le vol, climatisation oblige, assurez-vous qu’il soit toujours bien couvert. Puis, s’il ne
dort pas, occupez-le : jouez avec lui, lisez un livre ou encore promenez-vous dans l’allée, le changement de position peut l’aider à se calmer s’il s’énerve.

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