SPORT ET CHALEUR. Même pas peur !

Cet été, c’est décidé, vous comptez profiter des beaux jours pour transpirer et affiner votre silhouette. Grand bien vous fasse ! Quelques précautions s’imposent toutefois pour que l’expérience ne tourne pas court.

Mais Si pratiquer un sport quand il fait (très) chaud n’est pas mission : impossible, suer à grosses gouttes sous le soleil des tropiques n’est pas sans danger. Gare au « coup de chaleur », autrement dit à l’élévation anormale de la température de votre corps, ou l’hyperthermie dans le jargon. Tout sportif, du débutant au confirmé, s’expose à ce risque suite à un effort musculaire intense par une forte chaleur, humide de surcroît, et faute d’une hydratation suffisante. Dans les faits, courir, jouer au tennis ou rouler à vélo (activités qui présentent un risque accru) en plein soleil oblige l’organisme à travailler davantage pour maintenir la température corporelle à 37 °C. Pour y parvenir, il fait circuler plus de sang dans la peau et moins dans les muscles, avec pour effet une accélération du rythme cardiaque.

LE DANGER DE L’HYPERTHERMIE

Le danger survient lorsque la température dépasse la valeur normale. Et il augmente si la sueur, abondante, ne s’évapore plus à cause d’une humidité de l’air élevée. Au-delà des 40 °C, il y a un risque de défaillance multiviscérale, c’est-à-dire du foie, du coeur et des poumons, et du système hydroélectrolytique (qui assure SPORT Pour une bonne hydratation, EAFIT, STC Nutrition et NHCO proposent des boissons énergétiques d’excellente qualité, totalement adaptées à tous types de pratiques et d’efforts, courts ou longs. Pour une préparation et une récupération musculaires optimales, je conseille d’appliquer Arnican Massage, chez Cooper. Cette huile d’origine naturelle associe les propriétés réparatrices de l’arnica et de l’harpagophytum à celles, calmantes et anti-inflammatoires, de la Gaulthérie. Pour soigner un petit traumatisme, le gel antidouleur aux huiles essentielles Nociceptol est parfait. Tout comme la crème anti-frottement Alvadiem Sport pour éviter les échauffements. Pour soulager, enfin, il ne faut pas oublier les classiques poches de glace et le matériel orthopédique de Gibaud, Thuasne ou Donjoy. Simon Barande, pharmacien à la Pharmacie du Bosquet, à Sainte-Clotilde. l’équilibre entre l’eau et les sels minéraux – sodium, potassium, magnésium, etc. dans l’organisme). Dans ce cas, attention au malaise pouvant aller jusqu’au coma et même à l’arrêt cardiaque. Des nausées, voire des vomissements, des maux de tête violents, des vertiges, une fatigue brutale, une soif intense, des sueurs froides, des crampes musculaires, des troubles de la vue, une perte d’équilibre, la tenue de propos incohérents… sont autant de signes qui doivent vous alerter. Si vous présentez ces symptômes, arrêtez-vous immédiatement, puis mettez-vous à l’ombre et aspergez-vous d’eau. Et composez le 15 s’ils persistent.

LE SECRET : UNE BONNE HYDRATATION

S’entraîner l’été sans être préparé peut aussi provoquer une déshydratation rapide. Braver la canicule peut faire perdre jusqu’à 2,5 litres de sueur par heure. Or, s’il perd de l’eau, l’organisme perd aussi du sel, ce qui peut avoir des conséquences plus ou moins graves comme des accidents musculaires, des crampes ou encore des troubles digestifs (diarrhées, vomissements). N’attendez pas d’avoir soif (car la sensation de soif est un signe de déshydratation) pour boire, avant, pendant et après l’effort. Et privilégiez une boisson adaptée, dite « isotonique », dans l’idéal à base d’eau riche en glucides, sodium, potassium, magnésium, antioxydants et vitamines B. Enfin, sortez couvert ! Eh oui, l’été, à La Réunion, l’indice UV explose. Alors, protégez bien votre peau, avec des vêtements anti-UV et une crème solaire d’un indice compris entre 30 et 50+ selon votre phototype, ainsi que votre tête et vos yeux.

MODE D’EMPLOI

1 – Hydratez-vous

Buvez avant, pendant et après l’effort. Pendant, buvez régulièrement par petites gorgées, jusqu’à un litre d’eau, ou de boisson énergétique, par demi-heure.

2 – Choisissez le bon moment

Si possible, évitez les heures où le soleil cogne le plus ; préférez le matin tôt (après un petit déjeuner léger pour ne pas risquer le malaise) ou le soir, avant le coucher du soleil.

3 – Portez des vêtements anti-transpirants

et de couleur claire. Préférez un équipement qui « respire », aide le corps à se refroidir et absorbe moins les rayons du soleil. De même, enfilez des baskets adaptées à la pratique.

4 – Connaissez vos limites

Non, courir en pleine chaleur ne fait pas maigrir plus vite (on ne perd pas du poids, mais plutôt de l’eau). Alors, ménagez votre organisme, c’est essentiel.

Simon Barande, pharmacien à la Pharmacie du Bosquet, à Sainte-Clotilde.

Pour une bonne hydratation, EAFIT, STC Nutrition et NHCO proposent des boissons énergétiques d’excellente qualité, totalement adaptées à tous types de pratiques et d’efforts, courts ou longs. Pour une préparation et une récupération
musculaires optimales, je conseille d’appliquer Arnican Massage, chez Cooper. Cette huile d’origine naturelle associe les propriétés réparatrices de l’arnica et de l’harpagophytum à celles, calmantes et anti-inflammatoires, de la Gaulthérie. Pour soigner un petit traumatisme, le gel antidouleur aux huiles essentielles Nociceptol est parfait. Tout comme la crème anti-frottement Alvadiem Sport pour éviter les échauffements. Pour soulager, enfin, il ne faut pas oublier les classiques poches de glace et le matériel orthopédique de Gibaud, Thuasne ou Donjoy.

Vous avez aimé ? Partagez cet article