NUTRITION traiter la partie immergée de l’iceberg

Comment garder la ligne tout l’été, en particulier après les fêtes ? À défaut de solution miracle, d’excellents produits sont disponibles en pharmacie, pour drainer les toxines et brûler les graisses, en complément d’une bonne hygiène de vie.

Spécialisé en nutrition, micronutrition et microbiotes, le docteur Didier Chos est le président fondateur de l’Institut Européen de Diététique et Micronutrition (IEDM). Directeur pédagogique des Diplômes Universitaires de Micronutrition (universités de Strasbourg et de Casablanca), il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages dans le domaine de la micronutrition dont En bonne santé grâce à la micronutrition (Albin Michel, 2014) et Maigrir Intelligent : et si tout venait de l’intestin, notre 2ème cerveau ? (Albin Michel, 2015).

EN TERMES SIMPLES, POURRIEZ VOUS EXPLIQUER CE QU’EST LA MICRONUTRITION ? QUEL EST SON OBJECTIF ET COMMENT AGIT-ELLE ?

Dr Didier Chos : La micronutrition aura trente ans l’année prochaine, et son enseignement est réalisé auprès des professionnels de santé depuis 1995. Elle consiste à ajuster les habitudes alimentaires de chaque personne en fonction de son état fonctionnel de santé, et de corriger les déficits si besoin par une complémentation personnalisée (les fameux compléments alimentaires). La médecine conventionnelle s’intéresse plus spécifiquement à la maladie et aux pathologies organiques : c’est un peu la partie « émergée » de l’iceberg. La micronutrition s’occupe, elle, de la partie « immergée », c’est-à-dire de tous les mécanismes qui contribuent à perturber le fonctionnement de l’organisme. Ces perturbations s’expriment par des symptômes comme la fatigue, les troubles digestifs, les troubles de l’humeur et du sommeil, les douleurs ostéo-articulaires et musculaires, les infections bénignes, certaines allergies…  Parfois, les dysfonctions sont muettes, c’est le cas de l’ostéoporose, de certains déficits micro-nutritionnels, de l’insulino-résistance, du stress oxydatif, de l’inflammation de bas grade, qui font le lit de la maladie de manière silencieuse. La nutrition conventionnelle s’est d’abord intéressée aux problèmes de surpoids, d’obésité, de troubles métaboliques. Alors que la micronutrition s’intéresse à l’ensemble des problèmes de santé, en étudiant l’impact de l’alimentation de chacun sur sa propre santé.
De plus, historiquement, la micronutrition a pris en compte la santé digestive, et plus particulièrement le microbiote intestinal, pour mieux comprendre l’adaptation de l’assiette à chacun d’entre nous. La modulation du microbiote fait partie des outils que nous utilisons pour restaurer la santé. Enfin, nous avons développé des outils de diagnostics fonctionnels et nutritionnels, des questionnaires pour les perturbations bruyantes, la biologie fonctionnelle pour les perturbations muettes.

QU’APPELLE-T-ON LES MICRONUTRIMENTS EXACTEMENT?

D.C. : Schématiquement, on retrouve dans nos aliments  : des macronutriments, qui fournissent l’énergie et la force nécessaires à l’organisme. Ce sont les lipides, les glucides et les protéines ; et des micronutriments, qui ne jouent aucun rôle énergétique mais dont le rôle est fondamental pour le fonctionnement de l’ensemble des métabolismes. Ce sont les vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels mais aussi les flavonoïdes, acides aminés, probiotiques, etc. Tous ces éléments donnent la valeur nutritionnelle de l’assiette. La micronutrition choisit donc de regarder les précieuses molécules qui se trouvent dans notre assiette et la façon dont notre organisme les utilise.

Conseiller les compléments alimentaires, une affaire de pros

Elle prend toute sa dimension aujourd’hui, avec une alimentation qui se caractérise par l’augmentation de l’apport calorique au détriment de la densité en micronutriments. C’est ce qu’on appelle d’ailleurs «  les calories vides  ». Les micronutriments sont indispensables à la bonne assimilation, à la bonne transformation, à la bonne utilisation des macronutriments. Or ils ne peuvent pas être fabriqués par l’organisme et doivent être apportés par une alimentation variée, équilibrée et de bonne qualité. Ou, si le besoin s’en fait sentir, par ces fameux compléments alimentaires.

LA MICRONUTRITION N’AGIT-ELLE PAS DE MANIÈRE ESSENTIELLEMENT PRÉVENTIVE ?

D.C. : Il faut savoir que dans 80 % des situations de consultation quotidienne chez le médecin, les patients ne sont pas « encore » malades. Soit ils présentent des facteurs de risque susceptibles de se décompenser en pathologies (cardiovasculaires notamment), soit ils souffrent de perturbations fonctionnelles, mal étiquetées, parfois très invalidantes  (fatigue chronique, troubles de l’humeur et du sommeil, troubles digestifs, infections à répétition, douleurs musculosquelettiques, problèmes cutanés et circulatoires…). Face à ces problématiques de santé, qu’il s’agisse d’une démarche de prévention, d’amélioration de la qualité de vie ou de prise en charge des troubles, les traitements conventionnels anti-symptomatiques ne sont pas totalement satisfaisants. L’industrie pharmaceutique a développé des médicaments qui sont très efficaces sur des symptômes ou sur des maladies installées  : les antibiotiques, les anti-inflammatoires, les antidépresseurs. Bref, des « anti-tout » qui certes sont actifs, mais ne participent pas à la régulation des perturbations physiologiques. L’organisme ne se défend pas qu’avec des «  anti  » mais aussi avec des « pro ». La micronutrition apporte des solutions complémentaires.

QUELS TYPES DE SYMPTÔMES LA MICRONUTRITION EST-ELLE SUSCEPTIBLE DE TRAITER ?

D.C. : Ses champs d’application sont nombreux. Mais à titre d’exemples, on peut citer :
> les troubles du fonctionnement digestif : assimilation des aliments, confort et transit digestif, allergies, intolérances, problèmes de perméabilité intestinale
> la prévention du surpoids, l’accompagnement du traitement du surpoids et de ses complications cardio-métaboliques
> les troubles de l’humeur et du sommeil, les troubles du comportement alimentaire, le sevrage tabagique
> l’alimentation santé : comment adapter son alimentation pour son bien-être quotidien et sa santé à long terme 
> la lutte contre le vieillissement et les maladies dégénératives
>la nutrition du sport : optimiser les performances sportives, la tolérance à l’entraînement et la récupération
>la prévention des maladies cardio-vasculaires et du syndrome métabolique
> la nutrition préventive de l’ostéoporose et des états de fragilité

COMMENT LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES DOIVENT-ILS ÊTRE INTÉGRÉS À L’ALIMENTATION CLASSIQUE ?

D.C. : Le conseil alimentaire est personnalisé en fonction de son profil. La complémentation est également individualisée et jamais de manière systématique, avec les compléments probiotiques, des anti-oxydants, des huiles riches en oméga 3, des acides aminés essentiels… La consultation de micronutrition est, je le répète, une démarche individuelle. Chacun est unique : nous n’avons pas le même métabolisme, ni les mêmes besoins. Il faut partir de l’individu et de son état de santé, et pas seulement de son assiette. Il est intéressant d’adapter l’alimentation d’un individu à son profil personnel. Une alimentation, même équilibrée, peut ne pas répondre de manière adaptée aux besoins spécifiques d’un individu. Pendant longtemps, le complément alimentaire a été consommé en automédication. Cette pratique est contestée par la nutrition officielle en France qui considère que la prise de compléments anarchique est potentiellement dangereuse en particulier pour certains ingrédients à doses excessives.

LA MICRONUTRITION EST-ELLE SUSCEPTIBLE DE RÉPONDRE À DES ENJEUX SANITAIRES SPÉCIFIQUES À LA RÉUNION ?

D.C. : Pour la population réunionnaise, l’accent doit à mon sens être mis sur la prévalence des perturbations métaboliques, telles l’évolution vers le diabète et les maladies cardio-vasculaires), où l’approche en micronutrition se révèle particulièrement pertinente. Quant aux adeptes du sport intensif, qui sont nombreux dans l’île et pas seulement à l’occasion de la Diagonale des Fous, la micronutrition est indispensable. Un diplôme universitaire est d’ailleurs organisé depuis plusieurs années à La Réunion par le nutritionniste Denis Riché, éminent spécialiste de la micronutrition du sportif.

ANACA 3

Le Gel minceur et Perte de poids, par ANACA3
La gamme Anaca3 comprend une vingtaine de solutions minceur à l’efficacité prouvée. Produit minceur le plus vendu en France (en volume) depuis 2017, le complément alimentaire Perte de poids est composé d’extraits de nopal (ou figuier de Barbarie), de cola et d’artichaut qui aident à brûler les graisses. En complément, pour une action ciblée, le Gel minceur promet de réduire de 3,8 cm la circonférence de la cuisse en
six semaines, en plus de raffermir la peau et
de gommer l’aspect « peau d’orange » de la cellulite.

Amincissant gel frais 7 nuits ultra intensif, par SOMATOLINE COSMETIC
Et si vous mincissiez sans forcer durant votre sommeil ? Appliqué avant le coucher, ce gel garantit un amincissement de 1,4 cm en seulement sept nuits (et une efficacité doublée en un mois). Ce soin à la texture veloutée et au parfum délicat contient des sels marins, du séricoside, des extraits d’algues et divers actifs spécifiques qui contribuent à réduire les amas graisseux (et à lutter contre leur réapparition), favorisent le drainage des liquides cutanés en excès, et raffermissent et nourrissent
la peau.

Somatoline
Ayur-Vana

Triphala digestion élimination et boisson minceur, par AYUR-VANA
Préparation parmi les plus consommées en médecine ayurvédique, le Triphala
a plusieurs vertus. En gélules végétales ou en solution à boire, il mélange trois baies, l’Amla, l’Haritaki et le Bibhitaki, qui régulent le transit intestinal, luttent contre les problèmes de constipation, améliorent la digestion et l’assimilation des nutriments, et détoxifient et nettoient en douceur l’organisme et le sang, le foie et l’intestin en particulier. Idéal pour perdre du poids naturellement et retrouver la forme.

Burn-Fat spécial séchage extrême, par STC NUTRITION
« En plus de mon régime alimentaire, ces gélules m’ont aidé à affiner ventre et abdos ! », écrit un utilisateur sur le site de la marque. Mêlant de la carnitine (qui transforme la graisse en muscle), des extraits de plantes (du guarana et du thé vert, des brûleurs de graisse naturels, mélangés à de la caféine), des vitamines et des minéraux, Burn-Fat garantit un « séchage extrême » en un mois, à condition d’être pris en parallèle d’une alimentation et d’un entraînement physique adaptés.

Burn-Fat

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